Les études techniques

Les études techniques

Le projet éolien de VVP est actuellement en phase d’instruction. Les études techniques du projet sont finalisées et ont permis d’identifier les enjeux du site et de définir une implantation

L'étude des vents

Afin d’affiner le potentiel éolien sur le site concerné par le projet éolien, un mât de mesure d’une hauteur totale de 86 mètres a été installé sur le site étudié. Il reste en place au minimum un an afin de recueillir des données du vent sur les quatre saisons.


Hauteur totale : 86 mètres


Ancrage au sol : pieux battus


Fixation du mât : par des haubans
 

 
Type de mât : télescopique en treillis

Matériel installé : girouettes et anémomètre


Alimentation électrique : panneau solaire


Durée d’installation : minimum 1 an


L'étude paysagère

L’étude paysagère du projet a consisté dans un premier temps à analyser les sensibilités paysagères présentes dans un rayon jusqu’à une vingtaine de kilomètres autour du projet compte tenu des éléments paysagers environnants.

Ensuite, l’implantation a été réfléchie de façon à ce que le projet s’insère de façon harmonieuse dans l’environnement. Vous trouverez ci-après un résumé de l’étude paysagère.

Le projet éolien s’implante dans un contexte territorial favorable (Schéma régional Climat-Air-Energie, charte du Parc naturel régional de Lorraine).

Les perceptions à partir de l’habitat sont très limitées, seuls le village de Viéville-en-Haye ainsi que deux fermes isolées sont impactées de façon modérée. Avec l’éloignement les perceptions atténuées par la multiplication des boisements sur le plateau sont de plus en plus faibles. Notons par ailleurs que le risque d’encerclement des lieux de vie par l’éolien est nul.

Une grande attention a été apportée à l’élaboration du projet au regard de la grande qualité des paysages environnants (côtes de Moselle, belvédères paysager, espaces de nature, …) et de la proximité d’éléments de patrimoine architectural remarquable. Vu la configuration du secteur d’implantation proche des côtes de Moselle, un retrait significatif des éoliennes vis-à-vis des versants de la vallée de la Moselle a été ménagé. Ainsi le projet ne génère aucun effet de surplomb, ni d’écrasement visuel du relief sur les vallées environnantes. Le projet n’est pas perceptible à partir du fond de vallée de la Moselle, il est visible de façon mesurée à partir des coteaux.

Les éoliennes ont été également écartées vis-à-vis des deux monuments historiques les plus proches du projet éolien, ainsi l’abbaye classée de Vilcey-sur-Trey et le château classé de Prény ne présentent aucune covisibilité significative.

Pour conclure l’évaluation paysagère, le projet éolien a su tirer parti de façon habile du contexte boisé du plateau de Haye tout en préservant le patrimoine paysager des côtes de Moselle ainsi que son patrimoine architectural, ceci pour élaborer un projet bien intégré localement.

L’impact visuel de l’éolien sur les lieux de vie sera globalement limité puisque l’habitat environnant se concentre en grande partie au niveau des vallées ou sous les côtes dont les versants constituent de fait des écrans visuels très efficaces. Les principales visibilités concernent la sortie du village de Vieville en Haye et les habitations les plus proches. Afin de limiter cet impact, VSB propose la mise en place d’une « bourse aux arbres », soit un fond de plantation pour les particuliers. Il s’agit d’un financement pour la plantation de végétation-écran chez les particuliers. L’objectif de cette mesure est de diminuer localement l’impact lié à l’introduction du projet éolien depuis les habitations les plus exposées visuellement grâce à la plantation de jeunes plants : haies bocagères, baliveaux (jeunes arbres), arbres fruitiers ou grands arbustes.

Etude naturaliste

Entre mai 2018 et avril 2019, le bureau d’études ECOLOR a réalisé de jour comme de nuit les expertises de terrain sur les habitats naturels, la faune et la flore.

Des observations et des prises de son sont réalisés. Ces expertises de terrain sur les milieux naturels ont été complétées entre mars 2022 et septembre 2023 par des sorties spécifiques visant la recherche de la Cigogne noire et du Milan royal. Elles ont permis de définir précisément les enjeux naturels locaux sur les quatre saisons afin d’aboutir à un état initial environnemental. Cet état environnemental a été pris en compte pour définir l’implantation avant réalisation de l’étude d’impact. Vous trouverez un résumé de cette étude ci-après.

Des inventaires ont été menés sur la zone d’implantation du projet éolien de VVP au cours des années 2018 et 2019 en direction des habitats biologiques, de la végétation, de l’avifaune, des mammifères terrestres et chauves-souris, des reptiles, des amphibiens insectes. L’ensemble de ces inventaires menés par le bureau d’études Ecolor et Frédéric Feève ont permis d’évaluer les enjeux biologiques vis-à-vis du projet éolien.

La zone d’implantation du projet correspond globalement à une zone agricole intensive abritant une espèce remarquable, l’Alouette des champs et à des boisements (enjeux forts à majeurs) qui abritent des espèces protégées et remarquables tel que le Pic noir et le Chat sauvage.

Les études spécifiques Milan royal et Cigogne noire indiquent une sensibilité très faible à nulle pour ces espèces à hauteur de la zone d’implantation du projet.

Quelques haies sont présentes au sein de la zone d’implantation et accueillent des espèces d’oiseaux protégées et remarquables en période de nidification : la Pie-grièche écorcheur, le Bruant jaune et la Linotte mélodieuse. 

L’avifaune migratrice présente un enjeu faible à l’échelle de la zone d’étude immédiate. Aucun flux migratoire marqué par des espèces sensibles aux collisions n’a été identifié. Les rapaces et autres espèces de grandes envergures présentent de faibles effectifs et passent très aléatoirement à travers la zone d’étude immédiate et ses abords. 

L’implantation retenue privilégie les zones de cultures. Les éoliennes se trouvent ainsi à distance des massifs forestiers et donc évitent les zones à plus forts enjeux pour la biodiversité y compris pour les chauves-souris. 

Les éoliennes sont situées à bonne distance des éléments arborés (160 m minimum). De plus la garde au sol (distance entre le bas de la pale et le sol) est de plus de 30 mètres permettant aux chauves-souris de bas vol de circuler librement. Malgré tout, des mesures de bridage sont proposées sur l’ensemble des machines durant la période où m’activité des chauves-souris est la plus forte.

L'étude acoustique

La société VSB ENERGIES NOUVELLES a sollicité le bureau d’études ORFEA Acoustique pour la réalisation de mesures d’état initial et d’une étude d’impact acoustique.

Le site retenu se situe en zone rurale calme, les habitations concernées sont essentiellement composées de fermes, d’exploitations agricoles et de pavillons résidentiels.

La topographie est assez vallonnée dans cette région. Autour du projet, les sols sont essentiellement des terres agricoles, des prairies et des forêts. Le principal axe de circulation est la route départementale reliant Thiaucourt-Regniéville et Prény au centre de la zone d’étude ainsi que la route départementale reliant Viéville-en-Haye à Vilcey-Sur-Trey au sud-Ouest de la zone d’étude. Le reste du réseau routier autour du site est relativement faible. La ligne LGV Paris-Strasbourg traverse le centre de la zone d’étude d’Ouest en Est. 

La campagne de mesure a eu lieu du 07/01/2022 au 21/01/2022 et a été réalisée par ORFEA Acoustique. Les mesures ont été réalisées conformément à la norme NF S 31-010 (« Caractérisation et mesurage des bruits dans l’environnement ») en vigueur selon la méthode dite d’expertise ainsi qu’à l’avant-projet de norme 31-114 (« Mesurage du bruit dans l’environnement avant et après installation éolienne »).

Les valeurs mesurées sont représentatives de la période de mesurage et dépendent de nombreux facteurs (circulation routière et ferroviaire, trafic aérien, activités humaines alentours et bruits de l’environnement en général). Elles sont donc susceptibles de variations quotidiennes, hebdomadaires ou saisonnières. La campagne de mesure a concerné principalement le secteur de vent Est et de manière moins fréquente le secteur Ouest. Ces directions sont représentatives des directions fréquemment rencontrées sur site.

Suite aux premières simulations réalisées, quelques risques de dépassements des seuils réglementaires très ponctuels ont été estimés. Des plans de bridages permettant de réduire les émergences sonores ont ainsi été étudiés afin que les seuils réglementaires ne soient pas dépassés

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